Jalousie (avec toma sayashi)

Toma regarda son élève se réveiller sans faire un geste. Il instaurait de cette façon là une distance certaine, un mur qu'il essaierait de faire solide, afin d'oublier et de faire disparaître complètement ce sentiment qui devenait de plus en plus gênant à ses yeux. Il était tout de même rassuré de savoir qu'elle n'avait rien entendu de ce qu'il avait dit lorsqu'elle était inconsciente...

Lorsqu'il l'entendit la remercier, il hocha la tête et répondit à son merci par un "Hm", peu enthousiaste. Son téléphone sonna, et à sa tête on voyait qu'il s’agissait Klaüs. Elle affichait une tête si coupable que l'on aurait pu croire qu'elle avait causé la mort de quelqu'un... Toma, même s'il feignait l'indifférence, était en fait très curieux de voir ce qu'elle dirait à Klaüs pour justifier le fait qu'elle l'ait laissé tomber. Est-ce qu'elle assumerait le fait qu'elle soit avec lui ? Ou bien au contraire...

Finalement, il entendit Noeru dire à l'infirmier qu'une amie l'avait rappelée et qu'elle avait dû partir en urgence. D'un côté, Toma était soulagé, il ne voulait pas de problème en ce moment, il en avait déjà assez avec Noeru; seulement d'un autre, il était plutôt déçue et il se posait beaucoup de questions.

Si elle n'avait pas avoué à Klaüs qu'elle, cela voulait peut-être dire qu'elle sortait réellement avec lui. Toma savait que l'infirmier pouvait être violent, et qu'il était assez jaloux en plus, donc Noeru avait toutes les raisons de lui cacher que le roux et elle étaient ensemble et que c'était pour cette raison qu'au final, il avait dû déjeuner seul. Toma s'était mis à fixer la jeune fille. Lorsque son téléphone fut enfin rangé, il ne put s'en empêcher, et il lui demanda alors à voix basse:


- Pourquoi tu lui as menti ?


Il soupira ensuite et se leva doucement. Il était certain que la jeune fille était encore confuse, entre Klaüs et lui, la guerre était plus violente que jamais, pour Noeru, chacun était prêt à beaucoup et Toma le savait. Il s'ébouriffa les cheveux, comme s'il voulait chasser ces pensées, il mit les mains dans ses poches et commença à s'en aller, il se retourna tout de même avant.


- Laisse tomber, je pense connaître la réponse, et j'ai vraiment pas envie de l'entendre.


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Sorry c'est nul à ch*er =___=

Alors qu'elle ouvrit la bouche pour lui répondre, le jeune homme se leva et commença à partir sur un

"Laisse tomber, je pense connaître la réponse, et j'ai vraiment pas envie de l'entendre."

Il était jaloux..? Cela fit sourire Noeru qui se dit qu'elle avait peut-être plus de chance qu'elle ne le pensait. C'est pourquoi elle décida de tout de même lui répondre, parce qu'il aurait été bête qu'il se fasse de fausse idées:

"Par lâcheté.. Je n'aurais pas été capable de lui avouer que je n'ai pas eu la volonté nécessaire pour te quitter..."

Puis elle ajouta pour le provoquer un peu:

"Parce que tu pensais que c'était parce que j'étais en couple avec lui?"

Ce n'était peut-être pas la vérité, en vrai elle n'en avait aucune idée, mais elle s'en fichait un peu a dire vrai.. C'était aussi un moyen inconscient de garder Toma un peu plus avec elle....

Elle repensa aussi aux divers chocolats qui gisaient inanimés sur le sol (Haha.) et se demanda pourquoi il n'avait pas eu l'intention de les emporter.. c'était pour elle? Elle avait de la peine à penser qu'il n'y avait pas d'arrière pensées dans tout ça, un plan monté de toute pièce pour qu'elle le rattrape en courant et lui saute dans les bras, comme dans les films romantiques. Et si ce qu'elle était en train d'imaginer était exacte, Toma aurais gagné au moment précis où elle se tiendrait contre lui. Elle était en train de le haïr, de maudire sa naïveté. Il lui avait pourtant dit tant de fois qu'elle n'était qu'un jouet... Elle frappa du poing contre un mur, comme pour extérioriser sa haine. Mais malheureusement, Elle n'avait pas autant de muscle que Klaüs ou Toma, qui aurais permis une meilleur protection de l'os qui se brisa dans un "CRAACK" sonore. Par réflexe, elle ramena sa main près d'elle. La douleur ainsi que la colère et la tristesse la firent sangloter. Mais elle faisait de son mieux pour rester silencieuse...

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(je vais manger et PROMIS je corrige après xD)

- Parce que tu pensais que c'était parce que j'étais en couple avec lui ?

Le corps du roux se raidit alors. Son comportement et ses sentiments étaient-ils donc si simple à comprendre ? Voilà pourquoi l'amour était un sentiment qui lui faisait peur, parce que tout notre esprit était facile à cerner et cela nous rendait faible. Les sentiments... C'était la faiblesse de Toma, une fois qu'il appréciait quelqu'un, il ne pouvait s'en défaire et n'importe qui pouvait lui faire du chantage. Seulement cette fois, c'était un sentiment tellement différent, qui l'épuisait et qui le rendait plus vulnérable encore qu'une simple amitié...

Une fois encore, Toma était perdu, il en avait assez d'être si faible à cause de Noeru, et ce combat constant entre eux l'épuisait. Il prit une profonde inspiration. Il allait tout lui dire. Il allait lui répéter tout ce qu'il lui avait dit lorsqu'elle était évanouie, même si à présent, il était persuadé que même si elle avait avoué sa défaite, Toma savait que c'était pour le faire flancher, il était certain qu'elle jouait aussi. Et même s'il devait se planter, ce serait chose faite et il pourrait par la suite oublier en reprenant sa vie de Don Juan qui semblait être mise entre parenthèses depuis qu'il avait rencontré Noeru.

Il voulait se retourner maintenant, et lui faire face, il voulait qu'elle voit qu'il était sincère, que ce qu'il ressentait pour elle n'était plus un jeu, qu'à force de jouer avec le feu, Toma s'était brûlé, qu'elle voit qu'il avait perdu le contrôle et que, à présent, la balle n'était plus dans son camp. Seulement, même si sa tête lui disait de se retourner, ses jambes étaient comme clouées sur place, il était paralysé par la peur de se faire rejeter... Cela ne lui était jamais arrivé, jamais. Et si cela lui faisait perdre sa confiance en lui ? Il perdrait tout ce pourquoi les filles l'idolâtraient, son arrogance, sa confiance en lui et tout ce qui suivait... Il respira profondément une seconde fois, puis finalement, il se lança, même s'il lui tournait le dos, il le lui dirait, coûte que coûte.


- En fait je...


Il fut interrompu par un craquement sonore et il fit immédiatement volte-face et il constata avec effroi que Noeru gémissait de douleur et se tenait le bras. Il se précipita vers elle et il lui prit le bras.


- Tu vas bien ?


Il observa attentivement le bras, qui avait déjà gonflé bien que l'impact n'ait eu lieu qu'il y a quelques secondes. Il était paniqué, il savait exactement quoi faire, seulement c'était la voir dans cet état qui le faisait entrer dans cet état d'inquiétude, d'angoisse. Il constata que le bras était bel et bien cassé, elle ne s'était pas ratée.


- Mais qu'est-ce qui t'as pris ?


Il leva les yeux vers elle, et avait le regard baissé vers le sol. Il posa le bras cassé sur les genoux de Noeru, et déposa délicatement une bouteille d'eau fraîche par dessus. Il prit ensuite de ses deux mains le visage de son élève, il lui fit relever la tête et essuya à l'aide de ses doigts les larmes qui avaient coulé le long de son visage.


- Tout va bien se passer. Fais-moi confiance ok ? Mais arrête de pleurer, s'il te plaît...


Il se leva brusquement et sortit son téléphone.


- Je vais t'emmener à l'hôpital.


Mais quelque chose l'arrêta. Il referma son téléphone et le rangea aussi rapidement qu'il l'avait sorti. Il détourna son regard de la brune et regarda de l'autre côté. Il soupira, puis hésita un moment avant de parler.


- A moins que tu ne veuilles que j'appelle Klaüs...

Lorsqu'il fût vers elle et qu'il lui prit le bras, elle avait trop mal pour réagir. Au repos c'était déjà douloureux, mais le mouvement accentuait largement cette désagréable sensation de douleur qui lui parcourait le bras entier. En fait elle ne l'écoutait, ou plutôt ne l'entendait même pas. Jusqu'à cette phrase:

" A moins que tu ne veuilles que j'appelle Klaüs..."

La réponse lui vint instantanément tant elle lui en voulait.

"Je veux juste que tu me foute la paix définitivement..."

Le timbre de sa voix était dur et froid. On y lisait aucune hésitation... C'était sincère. Elle en avait marre des faux espoirs, marre de souffrir inutilement, marre de le voir en train de draguer en gym, marre des "je tiens a toi, mais en faite non, mai en fait si, mais en fait non". Marre d'être folle amoureuse de la seule personne du lycée qui en plus d'être un homme à femme, soit son professeur...

"Ton comportement me donne envie de vomir, tu es infecte."

Bien sûre, la jeune fille était persuadée que Toma, lui, continuait de jouer. Peut-être était-ce dû à la douleur qui l'empêchait de voir cette sincérité dans les yeux du jeune homme, ou cette paranoïa qui avait peu à peu pris place dans son esprit... Elle savait qu'elle était naïve et c'est pour ça qu'a présent, lorsqu'il s'agissait de Toma, elle avait des phases de méfiances extrêmes où sa peur d'être bernée refaisait soudainement surface. Elle en était arrivé à un point ou elle ne croyait plus Toma capable du simple fait d'aimer... Enfin lorsqu'elle était suffisamment en colère, comme à présent

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(C'est nul.)

Toma ne comprenait vraiment pas, il ne savait pas ce qui prenait à la jeune fille... Oui elle souffrait, oui elle avait mal au bras mais ce n'était pas une raison.
Le roux ne s'était jamais mis dans un état d'inquiétude semblable à celui-ci auparavant, c'était une première pour lui. Ses sourcils se froncèrent automatiquement, il se retourna vers la jeune fille encore à terre et la força à se lever, sans lui parler, ni la regarder dans les yeux.

Il prit alors le téléphone de Noeru, qui dépassait de sa sacoche. Sans dire un mot, il parcourut sa liste de contact et se supprima de la liste. Elle voulait qu'il disparaisse, très bien. Mais Toma était tout aussi doué dans les entrées fracassantes que les sorties mélodramatiques, bien que dans ce cas là, ce soit malgré lui. Il avait été sincère avec elle comme jamais il ne l'avait été. Il s'était même demandé si, un jour, il avait été aussi sincère qu'aujourd'hui avec sa propre personne. Noeru le faisait se sentir complet, mais il s'était vite rendu compte qu'elle avait le pouvoir de l'anéantir également...

Il détestait ça, mais il n'arrivait pas à lui en vouloir, ce n'était pas de sa faute à elle après tout. Le roux sortit alors son propre téléphone. Il planta son regard dans celui de Noeru et la fixa ainsi pendant deux minutes, voire trois.


- Tu es magnifique... Mais si tu ne pleurais pas, tu le serais encore plus.


Ca lui avait échappé, mais il fallait qu'il le lui dise. Il s’était rendu alors compte d’une nouvelle chose, il ne lui avait jamais dit qu’il la trouvait jolie…Le roux prit son élève en photo avec son téléphone (le téléphone de Toma) puis il eut un maigre sourire. Il composa le numéro des pompiers et les pria de venir rapidement, puis il raccrocha.


- Les pompiers arrivent.


Il s'était remis à la fixer. Plusieurs sentiments se mélangeaient dans sa tête. Le professeur rendit son portable à Noeru, en le remettant à la place exacte où il l'avait pris. Ils étaient à présent extrêmement proche, et Toma avait peur qu'elle ne le frappe et qu'elle lui abîme son visage. Il désigna d'un léger coup de tête le téléphone.


- Je disparaîtrai, je te laisserai tranquille.


Il lui montra la photo qu'il venait de prendre avec son téléphone. Il voulait garder un souvenir d'elle, car maintenant, il ne l’observerait que de loin et n'interviendrait plus dans sa vie, plus jamais. Oui, il venait juste de s'avouait qu'il l'aimait qu'il devait renoncer, mais c'était en partie de sa faute, voire entièrement. Il s'en voulait et il savait qu'il le regretterait, de ne le lui avoir jamais dit, mais il ne voulait pas insister, il voulait avant tout, qu'elle aille mieux. Même si pour cela, il fallait qu'il abandonne.


- Mais je garde ça, peut-être que toi, tu as l'intention de m'oublier, mais pas moi. Sois heureuse avec Klaüs.


Le roux rangea son téléphone. Il voulut l'embrasser sur le front, mais il y renonça bien vite et, à la place, il lui ébouriffa doucement ses cheveux bruns en essayant de lui adresser un sourire immense et éclatant, qui cacherait sa déception. Il s'éloigna ensuite d'elle puis lui sourit une nouvelle fois.

- Mlle Aiza, soignez vite ce bras cassé, car les notes pour le sport s'arrête bientôt, et autant vous dire que votre moyenne n'est pas excellente.

Sur ces mots, il tourna définitivement le dos à Noeru et partit rejoindre Masaki, qui était toujours en train de le chercher. Il n'avait pas encore réussi à réalisé ce qu'il venait de se passer avec Noeru... Mais c'était trop tard. Il l'oublierait, il l'ignorerait et la traiterait comme les autres élèves du lycée.


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Fin du RP.
T'as des idées pour un autre RP ? :3

Sinon désolée c'est un peu court (ça a l'air long parce que je saute des lignes et qu'il y a des dialogues xD)et pas top.